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Note de la rédaction des Femmes et la Vie sur Terre : ce texte puisé dans le site planetecologie Pollution atmosphérique : quels risques pour la santé ? Les indicateurs de pollution : Le dioxyde de soufre (SO2), émis par la combustion des fuels, gazoles et charbons et lié essentiellement au chauffage et aux activités industrielles, est un gaz irritant. Cette pollution est associée à une altération de la fonction pulmonaire chez les enfants et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire). Les particules fines en suspension d'origine anthropique (combustion industrielle, chauffage, incinération, véhicules) mesurées par l'indice de fumées noires ou les particules fines en suspension de diamètre inférieur à 13 µm (PS13) peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires inférieures, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques. Les oxydes d'azote (NOx) sont émis par des combustions à haute température, notamment par les moteurs des véhicules. Parmi ces oxydes d'azote, le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires provoquant une hyperréactivité bronchique chez les patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. L'ozone (O3) est un constituant normal de l'air mais il est aussi formé dans l'atmosphère à partir des composés organiques volatils et des oxydes d'azote sous l'effet du rayonnement solaire. L'ozone de la basse atmosphère provoque des irritations oculaires, de la toux et une altération de la fonction pulmonaire surtout chez les enfants et les patients asthmatiques. Les effets sont majorés par l'exercice physique. O.R.S. Ile de France .- Evaluation de l'impact de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé en Ile de France 1987-1992 .- Paris : ORS, 1994 |